jeudi 2 octobre 2014

Le petit road trip illustré (suite)

Chapitre 2: De l'organisation

Avant toute chose, il faut choisir:

La destination

Dans les entreprises, on rassemble un groupe de personnes, on leur soumet une problématique, et là, ils vont jeter des idées allant dans le sens de la solution, et ça s'appelle un brainstorming.
A la maison, l'Homme dit " On pourrait aller dans le Colorado? ou dans le Big Bend?" et à la fin, on va où j'ai décidé. C'est à dire dans des destinations qui ne requièrent le port d'aucun "skis-casque-cordes", aucun diplôme de sports extrêmes et où les activités se font au mieux en tongs, au pire, en sandales.
Après, il faut décider du mode de transport. Vu que c'est un article qui vante les mérites du road trip, la surprise est relativement limitée. On prend la voiture. Mais attention avant de remplir le Toy jusqu'à la gueule, se pose THE question essentielle.

L'itinéraire

Pour bien cerner le problème, je dois expliquer qu'en tant que texans, on se heurte très vite au problème essentiel: sortir de l'état.
Le Texas a une plus grande superficie que la France, donc quand tu voyages en voiture:

Tu sais que tu es texan quand tu fais un road trip et que la partie la plus longue, c'est sortir de ton propre état.

J'ai visité beaucoup de sites internet, lu pas mal de guides, et généralement, les voyageurs arrivent en avion dans une ville et repartent à la fin du voyage d'une autre ville.
Nous, on part de Dallas pour revenir à Dallas.
Donc, on va loin mais on sait aussi qu'au moment de rebrousser chemin, il va falloir gérer le traumatisme du retour (si-si traumatisme n'est pas un mot trop fort vu la tête de certains participants le jour J) mais aussi la motivation pour conduire de longues heures sur des longues routes droites. Avec un peu de chance, tu n'empruntes pas le même itinéraire qu'à l'aller et tu peux espérer remotiver les troupes avec des cris enthousiastes "oh! un pont" ou "oh! du sable".
Crois-moi, après 15 heures de route, plus personne ne lève les yeux de son bouquin...

Il faut donc essayer d'essaimer le trajet retour de petites curiosités gastronomiques ou autres haltes touristiques. Parce qu'en plus, le Texas, c'est raplapla et même si  c'est super dépaysant au début, sérieux, à la fin, tu meurs d'ennui...

N'oublie pas non plus que ta voiture va être ta maison pendant quelques semaines. Ce qui me permet de passer à un autre point important.

Le remplissage

On dégaine la liste, rédigée, travaillée et dont la mouture définitive a été tapée dans un tableur par l'Homme cet été. Faut croire que ma version papier-crayon v2.0 n'était pas assez performante. Mais je n'en prends pas ombrage, mon mari est capable de créer un tableur juste pour comparer quel vélo va le plus vite.
Entre l'aspivenin et la cortisone, on glisse la bouteille d'huile d'olive et la réserve d'eau, sans oublier le magnum d'anti moustiques.
Sifflet, je sais plus trop pourquoi j'ai exigé un sifflet au départ du road trip dans l'Ouest, coutelas de Rahan, la glacière XXL dûment vidée-remplie tous les matins du voyage, la tente et les matelas gonflables, les sacs de couchage, ET tout ça même si on prévoit de dormir à l'hôtel.
On charge les cartes, les guides, les gâteaux, les enfants et le thermos de thé.
On est prêt!




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